Photo LR/JULIEN BARBARE*/reverse*
Une reprise tout sauf sereine pour nos écoliers.
ON NE COMPREND PLUS RIEN (FRANCETTE POPINEAU # SNUipp-FSU) : "On ne comprend plus rien: on a un discours de prudence sur tout sauf sur l'école. Pourquoi faut-il se dépêcher de rouvrir les classes de maternelle et primaire, alors que ce sont des lieux de grande promiscuité", s'interroge Francette Popineau, secrétaire générale du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire.
Et d'ajouter: "on nous dit que c'est 10 personnes maximum partout, et en classe c'est 15, on dit non". "On demande des précisions sur le protocole sanitaire", poursuit-elle.
"Il faut aussi qu'on soit très clair, si une école ne peut pas présenter toutes les conditions sanitaires, elle ne rouvre pas", propose Mme Popineau.
INNACEPTABLE ET IMPOSSIBLE (STEPHANE CROCHET # SE-Unsa) : Pour Stéphane Crochet, secrétaire général de SE-Unsa, "la reprise pour les écoles, telle que présentée, est inacceptable et impossible. Il y a zéro cadre sanitaire".
"ABSURDE" (SOPHIE VENETITAY # Snes-FSU) :
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Edouard Philippe a précisé vouloir "laisser le maximum de souplesse au terrain".
ais "laisser la souplesse au terrain est absurde. Si chacun mène son protocole sanitaire et organisationnel dans son coin, ce n'est pas entendable", critique Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire.
UN FLOU TOTAL (RODRIGO ARENAS # FCPE) Du côté des parents d'élèves, Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE, première fédération de parents, demande que "les conseils d'école puissent être convoqués très rapidement pour savoir comment tout ça peut être mis en place". Il regrette cependant le "flou total qui créé de l'inquiétude chez les parents".
Pour en savoir plus
ARTICLE DE SUD-OUEST
ARTICLE DE VOSGES-MATIN
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