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72 Je me souviens!.... copainsdac 71 *** copainsdac 70 *** copainsdac 68 *** copainsdac 66 *** copainsdac 64 En Amour
copainsdac 63 La Der des Der
oui ils y croyaient
copainsdac 62 La Toussaint
copainsdac 61 Ce petit d'homme ... copainsdac 60 Les premières gelées
copainsdac 59 Dans les champs
copainsdac 58 L'automne copainsdac | 1 :: 09:50 :: 09/09/08 :: copainsdac Les 50 à 70 ans passés Le cul entre deux chaisesPour les jeunes nous sommes des vieux, pour les vieux nous sommes trop jeunes, alors on se met où, dites nous le, une bonne fois pour toutes ! Pour les jeunes nous n'avons jamais rien compris, encore trop vieux là aussi, ou nous ne comprendrons jamais, ce sont leurs mots, enfin, en les écoutant bien, je crois qu'ils nous prennent pour des demeurés, des attardés, tout simplement, juste bons à remplir leurs assiettes, leur faire les lits et le ménage, le repassage et fermer nos bouches. Et leur père, "le vieux", juste bon à les aider à réparer leurs véhicules à moteur, monter des meubles ou les accrocher, les aider à construire, ah c'est toujours ça de pris et c'est main d'uvre bon marché, ça demande rien et surtout ça travaille bien parce que cela a de l'expérience, même si on ne veut pas l'admettre, on se fait pas avoir sur la marchandise, juste servir quoi., nous sommes quand même bons et utiles pour cela, là nous ne sommes jamais trop vieux, à partir du moment où nous faisons ce qu'ils veulent, quand ils veulent, et surtout sans rechigner comme eux, juste se taire et essayer de plaire encore. Pour nos anciens, et bien c'est encore une autre , mais même sorte de musique, ce n'est jamais assez bien, jamais comme ils veulent, toujours plus exigeants, et nous qui ramons avec nos hormones incontrôlables, car en folie, et qui désertent en plus, nous sommes pris là entre deux feux, entre deux générations qui eux n'en ont rien à faire, de notre baisse de régime, de notre remise en questions, de nos interrogations, de nos malaises, de ce certain mal de vivre, de ce besoin d'exister encore. Aucun, n'ont surtout pas encore compris que la moutarde commence à nous monter au nez, et que nous les laisserions bien tous, là, à leurs exigences, leur peu d'attention, leur égoïsme, au point que, si nous n'avions pas une conscience, ce serait même sans tarder, sans dire au revoir, sans se retourner sur ces ingrats, juste aller chercher un jour, une baguette, une plaque de beurre et partir pour ne plus revenir dans ce nid de frelons, les planter là, ces "gueules" pleines, qui ont tout et ne s'aperçoivent de rien . Partir pour qu'ils prennent enfin conscience de tout ce que nous faisions encore, de la place que nous tenions, juste pour qu'ils sachent que même si les cimetières sont pleins de gens indispensables, et irremplaçables, et bien si le monde tourne sans eux, peut être que sans nous dans nos foyers cela tournerait tout de même un peu moins bien, enfin il serait à souhaiter qu'ils aient quelques regrets. Aujourd'hui avec le recul, je comprends mieux, sans excuser pour autant, ceux qui se sont écartés du chemin, lassés de tant d'abus, de si peu d'attention, de si peu d'Amour. Je comprends ces hommes ou ces femmes qui abandonnent un jour le foyer, pensant retrouver ailleurs ce qu'ils ne trouvent plus chez eux, cette complicité, cette douceur, cet Amour qui tenaient allumés la flamme du foyer. Ces hommes abandonnés , parce que l'épouse est devenue mère et oublie en route son époux, essaie même de l'évincer, en se faisant possessive, il a, à peine le droit de toucher aux enfants, elle ne se laisse plus approcher, plus toucher, elle a donné, ne vois que ses enfants, lui devient le boulet, juste celui qui rapporte l'argent, paie tout et se tait. Cet homme là, s'il l'aime plus que tout, il restera soumis et dans l'ombre et attendra patiemment son tour. S'il est moins aimant, il commencera par regarder dans l'assiette du voisin, se laissera séduire tout doucement par celle qui voudra se caser, ou celle en manque d'Amour, ou délaissé comme lui, et il restera peut être lié par le serment, mais mènera une double vie, jusqu'au jour où, ce sera trop fort, et que sa solitude et isolement à la maison seront si importants, qu'il n'hésitera plus, il ira vers cet ailleurs plus souriant qui l'appelle. Il y aura ceux aussi qui ne supporterons plus ce climat qui s'est installé tout doucement: l'habitude, l'un comme l'autre n'ose plus demander, n'ose plus parler d'Amour, même plus le faire, la gêne est là et l'ennui avec, mais les désirs, les envies demeurent et restent en sommeil, on les fait taire, et là encore les dégâts vont commencer, la moindre occasion fera le larron. Lorsque nous nous marions, comme lorsque nous mettons nos enfants au monde, les modes d'emplois ne sont pas fournis avec ces événements. Chacun, quand il commence, part avec l'idée qu'il ne fera pas les mêmes erreurs, que lui fera mieux, comme pour élever ses enfants, ce sera pas pareil, lui, elle feront mieux. Oui tous nous sommes pleins de bonnes intentions, et nous ferons "mieux", mais tout est un éternel recommencement et nous refaisons tous à peu près la même chose, peu sortent du lot et innovent, et c'est pas toujours heureux. A chaque foyer son histoire, et même si elle commence avec beaucoup d'Amour, et il en faut énormément pour vivre ensemble, pour se supporter, pour partager, pour ne jamais oublier sa moitié, ne jamais empiéter sur sa vie, respecter son jardin secret, car chacun en a un, normal, nous ne venons pas du même endroit, pas du même "élevage", pas forcément avec les mêmes idées, les mêmes pensées, les mêmes envies. L'un est plus timide, plus réservé, l'autre plus ouvert et plus bavard, il faut bien que chacun se retrouve pour pouvoir continuer cette vie, ce chemin à deux. Nous nous apprivoisons tout doucement l'un l'autre. Nous ne nous sommes pas choisis au hasard, c'est le hasard qui nous a choisi, un coup de foudre par ici, une rencontre virtuelle par là, un mariage de famille ou d'ami et c'est la rencontre, à tant de milliers de foyers tant de milliers d'histoires magnifiques et étonnantes, toutes les unes plus belles que les autres, parce que l'Amour est là dans leur cur à tous. Ne laissons jamais s'installer l'habitude, la chasser, sinon l'ennuie s'installe et progresse. Ne laissons jamais disparaître l'Amour, il se cultive, s'arrose, se renouvelle sans cesse, il faut toujours s'étonner, rejeter ce voile de l'invisible, car avec le temps, on ne se voit même plus, à peine si nous savons qui est celui ou celle qui partage notre vie, trop absorbé par nos vies et activités souvent inutiles, car bien souvent trop matérielles, et l'être choisi devient vite le sacrifié au profit du profit, de la frime Garder toujours un il émerveillé sur celui ou celle qui a été notre choix un jour, le ou la séduire sans fin, comme si c'était la première fois, et surtout ne jamais oublier ces mots, bien souvent devenus difficiles à prononcer et pourtant mots si doux et si simples . je t'aime copainsdac | Les articles présentés dans ces archives couvrent 12 ans d'actualité naucelloise. C'est une contribution importante à la mémoire du village aveyronnais de Naucelle.Le contenu - textes et images - a été élaboré par André Bec et moi-même, avec un part prépondérante du premier cité depuis quelques années. Le systéme dynamique de gestion de contenu, qui avait prévu l'archivage dés l'origine, a été imaginé et créé par mes soins, je l'ai programmé en languages PHP, CSS avec un peu de JavaScript. Quant au nouveau naucelle.com,il bénéficie donc de la toute nouvelle version du Chant de l'Alouette (version 6) ,J'ai choisi ce nom car mon systéme est léger et nâtivement francophone. Deux choses assez rares.Cela me prend du temps, mais au moins, même si ce n'est pas le Pérou, j'ai la satisfaction de pouvoir proposer des sites sans dupliquer WordPress and Co Hubert Plisson | ||||
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